Sur place, on le constate : en un an, le port de Brest a changé de visage. À terre comme en mer, les entreprises se sont succédées sans discontinuer, et ont modifié le paysage. Retour sur les étapes majeures qui ont rythmé cette première année de chantier.

Sur le port de Brest, les zones de friches laissent aujourd’hui place à des surfaces terrassées et aménagées. Côté rade, les contours du futur polder commencent à se dessiner à fleur d’eau.

Le polder vu de la rade. Le quai et la digue, en cours de construction, s’avancent en mer. © Panoramic Bretagne

Un nouvel espace industriel en préparation

Bientôt, le port de Brest accueillera de nouvelles entreprises liées aux énergies marines renouvelables. Une activité qui nécessite des opérations de manutention lourde. Le polder existant s’y prépare. Depuis fin 2016, d’importants volumes de terre ont été déplacés, de surface en surface, pour tasser et consolider les sols (selon le principe des « tas de préchargement »). Les voiries, répondant aux mêmes standards et pouvant supporter de très lourds convois, ont été créées.

Pour assurer le drainage des zones enrobées, une UTEP (unité de traitement des eaux de pluie) a été posée en avril 2017. D’une capacité inédite en Bretagne (200 m3), cette gigantesque cuve en métal de 24 tonnes filtre les eaux de ruissellement issues du chantier, afin de garder la rade et le port au propre.

Côté aménagement, les choses avancent également : un parking, d’une capacité de 1 000 places, sera livré prochainement. Des arbres y seront plantés. Plus à l’est, le merlon paysager et le belvédère se dessinent ; ils permettront à terme de se promener tout autour du site et de bénéficier d’un magnifique point de vue sur la rade.

Les premiers mètres gagnés sur la mer

Avec le volet maritime du projet, la poldérisation du port de Brest se poursuit. La construction du quai et de la digue, qui délimiteront le nouveau polder de 14 ha, a démarré au printemps 2017. Le mur du quai est désormais avancé de 240 m en mer (sur 380 m à terme) et la structure interne de la digue atteint 280 m de longueur (sur les 860 m attendus). Ces chantiers se poursuivent simultanément et les deux ouvrages se rejoindront d’ici 2019. Le casier ainsi formé sera comblé par les terres issues du dragage du port.

 

 

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