Ressources naturelles d’exception, engagement politique fort en faveur d’une croissance bleue, culture de la concertation, tissu industriel et scientifique à forte valeur ajoutée, professionnels hautement qualifiés… disposant de solides atouts, la Bretagne mise sur les énergies marines renouvelables pour renforcer son indépendance énergétique et dynamiser son économie.
Un potentiel énergétique naturel d’exception
Avec 2730 km de côtes, le plus grand littoral de France, des courants puissants, des vents réguliers et les plus grandes marées d’Europe, la Bretagne dispose d’un potentiel d’exception pour tester, expérimenter et exploiter les différentes sources d’énergie marine.
Une région pionnière des énergies marines
Dotée d’une forte culture maritime, la Bretagne a très tôt identifié le potentiel offert par ses ressources marines : dans le sillage des moulins à marée, elle débute, dès 1967, l’expérimentation des énergies marines avec la mise en service, près de Saint-Malo, de l’usine marémotrice du barrage de la Rance, la première au monde. Et l’innovation se poursuit avec le développement d’hydroliennes, un projet houlomoteur, la construction d’un parc éolien offshore…
Un concentré de recherche et d’expérimentation unique en Europe
La Bretagne représente à elle seule 50 % des compétences françaises en recherche et développement des sciences et technologies de la mer. Les principaux acteurs publics et privés de la recherche, du développement et de l’innovation en énergies marines sont présents en Bretagne, à Brest pour la plupart : France Energies Marines, institut national pour la transition énergétique dédié aux EMR, Pôle Mer Bretagne Atlantique, pôle de compétitivité à vocation mondiale, Institut européen de la mer, l’ENSTA Bretagne, école d’ingénieurs et centre de recherche en mécanique, Ifremer, Navalgroup…
Une dynamique industrielle
Région leader de l’économie maritime, forte d’une expérience reconnue dans la construction et la réparation navales, la Bretagne dispose d’un réseau fédéré de 110 entreprises, PME et grands groupes, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeurs des énergies marines : études, services et supports, fabrication, installation et logistique, exploitation et maintenance… soit plus de 60 secteurs d’activités, allant des matériaux composites à la mécanique en passant par les smart grids, ces réseaux électriques intelligents, indispensables à l’intégration des énergies renouvelables.
Une terre de talents et de compétences
La Bretagne forme aujourd’hui à tous les métiers de la mer et des énergies marines et dispose d’une véritable expertise dans les domaines maritime, naval et industriel en la personne de femmes et d’hommes hautement qualifiés : construction navale, océanographie, maintenance… Du CAP à l’ingénieur, 150 diplômes adaptés aux métiers des énergies marines sont proposés dans les lycées maritimes et établissements d’enseignement supérieur bretons, en formation initiale ou continue. Tout un système de formation tourné vers la mer !
Une volonté politique forte
Produisant moins de 15 % de l’électricité qu’elle consomme, la Bretagne est directement concernée par la question de l’autonomie énergétique. Depuis la signature en 2010 du pacte électrique breton, puis l’adoption d’une feuille de route ambitieuse en juin 2016, la Région Bretagne impulse et met en œuvre une politique très volontariste en faveur du développement des énergies marines, dans un esprit de concertation avec l’ensemble des usagers de la mer et des acteurs de la filière. La démarche de la BreizhCop conforte en 2018 cet objectif politique.
L’ambition est double :
La création de Bretagne Ocean Power en mai 2018 témoigne de cette action volontariste et a pour objectif de :
Visiter le site de Bretagne Ocean Power : https://bretagneoceanpower.fr/
Aujourd’hui, cinq technologies sont développées en Bretagne.
Marémoteur : cette énergie utilise les différences de niveau entre haute et basse mer. Ouverte en 1966, l’usine marémotrice de la Rance, près de Saint-Malo, a été la première grande centrale marémotrice et longtemps la plus puissante au monde.
Hydrolien : cette énergie nécessite la mise en place d’une turbine sous-marine. Une hydrolienne s’apparente ainsi à une éolienne sous-marine : le courant fait tourner les pâles d’une hélice immergée et l’énergie mécanique est transformée en courant électrique.
Houlomoteur : l’énergie houlomotrice est l’énergie mécanique des vagues et de la houle formée par le vent soufflant sur la mer.
Eolien : une éolienne est un dispositif qui transforme l’énergie du vent en énergie électrique, grâce à une turbine.
Deux types d’éoliennes en mer :