Port de Brest : les grands travaux

D’abord à terre

Cet hiver, le port de Brest a entamé sa transformation. La première partie des travaux, qui durera 4 ans, va se dérouler à terre : clôturage du site, installation d’une base de vie des ouvriers, réalisation de pistes de chantier et de voies d’accès, consolidation par drainage et terrassement du polder existant, création des réseaux eau potable, eaux pluviales, eaux usées et éclairage et la réalisation d’ouvrages de traitement des eaux pluviales. Les entreprises de travaux publics, Lagadec TP, Charier TP, Marc Sa et Inclusol, stabilisent actuellement les terre-pleins. Le site doit être suffisamment solide pour supporter des charges lourdes comme les fondations d’éoliennes qui peuvent peser jusqu’à 800 tonnes l’unité. Les voiries de chantier, les voiries définitives et la pose des réseaux (électricité, eau potable et eaux pluviales) sont également en cours de construction par Colas, SPAC, Bouygues Energies et services. Le traitement des eaux pluviales et le génie civil associé est assuré par Marc SA, Charier GC et Lagadec TP.

Puis en mer

Côté mer, les travaux se précisent aussi. Fin janvier, la Région a fait connaître les entreprises retenues pour les deux premiers lots de travaux maritimes. Ils porteront sur la création d’un quai d’une longueur utile de 350 mètres, pouvant résister aux colis très lourds. Il sera associé à une plate-forme de manutention de 4 ha, connectée aux terre-pleins portuaires. Enfin, une digue d’enclôture de 900 mètres sera reliée au quai pour constituer le casier où seront stockés les sédiments marins issus des dragages de chenaux d’accès aux quais du port. Ces nouvelles surfaces gagnées sur la mer constitueront un nouveau polder, dont l’aménagement est prévu dans une seconde phase de travaux à partir de 2020.